La star du moment à Manchester City, c’est lui. Avec six buts et une passe décisive en trois matches, Gabriel Jesus s’est réuni pour une dernière semaine d’avril absolument phénoménale. Un quadruplé inédit contre Watford – il n’a jamais marqué plus de plusieurs fois dans un match de Premier League -, mais crucial dans la demi-finale aller de C1 contre lui le Real Madrid, puis une nouvelle réalisation à Leeds samedi : l’attaquant Brésilien, qui avait déjà marqué dans l’importantissime choc face à Liverpool au début du mois, a peut-être mieux profité de ses trois dernières titularisations, étant décisif même sur les cinq dernières.
Pep Guardiola vous dira que vous n’êtes pas la surprise de la réussite actuelle de son joueur, irréprochable dans l’attitude, et dont les qualités sont connues de tous. Mais, et c’est ce qui fait régulièrement la beauté du football, elle ne répond à aucune logique ou presque, à l’exception du fait que “les efforts finissent toujours par payer”. La forme de Jésus est en très paradoxale, à plus d’un titre.
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Crédit : Getty Images
Le retour du vrai neuf à City
Un poste d’attaquant de pointe classique qui a d’ailleurs été quelque peu oublié de Pep Guardiola, a fortiori après son départ de Sergio Agüero l’été dernier. Bernardo Silva, Phil Foden ou encore Kevin De Bruyne : ils sont plusieurs à avoir été, sur le papier, alignés comme fausse pointe ces derniers mois. Le natif de Sao Paulo de son côté a évolué comme “vrai neuf” à plusieurs reprises cette saison, mais il a tout autant évolué sur les côtés de l’attaque mancunienne.
“Il peut jouer aux trois postes devant et quand nous avons besoin de joueurs qui peuvent beaucoup aider, il est l’un des meilleurs du monde”, déclarer le technicien espagnol en février dernier. “Qu’il soit attaquant ou ailier, cela ne change rien. Nous sommes très satisfaits avec lui et il nous fait gagner de nombreux matchs”, at-il poursuivi à ce sujet après le quadruplé de son poulain contre Watford.
Mais à vrai dire, cela change pas mal de choses. Avec le Brésilien titulaire en pointe, City peut s’appuyer sur un vrai point de fixation, qui décroche moins que ses partenaires tout en se montrant très à l’aise dans le jeu dos au but. Une option tactique plus pour un City qui, loin d’être la caricature qu’on lui associe, est capable de jouer rapidement dans les défenses adverses plus ses phases de possession à outrance. Et donc, ces dernières semaines, de s’appuyer sur un pur attaquant.
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Gabriel Jesus en mode buteur froid
Il n’y a qu’à (re)voir ses dernières réalisations. Contra Watford, au-delà de son penalty, il a inscrit trois buts… de buteur, en magnifiant notamment les centres de Foden et De Bruyne. Face au Real, il s’est retourné non sans succès dans la surface avant de finir avec froideur. À Leeds, il déclara l’appel au bon moment entre deux défenseurs, avant d’assurer de nouveau devant le portier adverse. Des gestes de serial buteur pour un joueur qui n’a marqué “que” treize fois en 37 matchs cette saison. Et qui avait passé près de sept mois sans trouver le chemin des filets en championnat entre septembre dernier et début avril.
Ce qui n’avait pas empêché l’intéressé, qui est “l’un des joueurs les plus importants de Manchester City”, Selon sont coéquipier Bernardo Silva, d’avoir un rôle à jouer malgré plusieurs absences et passages sur le banc. Et pour cause. “Avec lui, on peut être tellement agressifexpliquait Guardiola en février. On peut rester haut ».ajoutait-il récemment, avant de comparer son “énergie” à celle de Hristo Stoitchkov, l’ex-attaquant bulgare du FC Barcelone.
Plusieurs casquettes, plusieurs manières d’aider. Dans l’ombre ou dans la lumière. Sur le côté ou en pointe. En étant titulaire ou en sortie de banc, comme cela avait par exemple été le cas en phase de poules de C1 contre le PSG. Voilà pourquoi Jesus est si souvent aligné dans les gros matches depuis le début de saison. Plus dans ce début de “money time” de la saison mancunienne, c’est bien comme LE numéro 9 des Citizens qu’il met en évidence. Et ça, personne ne l’avait vu venir.
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