C’est un air de déjà-vu et c’est pour cela qu’il faut être prudent. La Mercedes de George Russell et Lewis Hamilton à l’issue des Essais libres 2 du Grand Prix d’Espagne après la meilleure tournée signée Charles Leclerc, sur le circuit de Montmelo, vendue après-midi.
Au cours d’une nouvelle heure de travail visant à tester leurs W13 sur le tour chrono en vue de la séance de qualification de samedi et en simulation de relais de course pour dimanche, les Britanniques de l’écurie allemande ont rivalisé comme rarement avec la Ferrari F1 75. Face at 1’19″670 établi par le leader monégasque du championnat du monde en gommes “tendre”, le jeune Anglais a bouclé son meilleur tour à seulement 0″117 de la “rossa” n°16, et son compatriote octuple champion du monde, à 0″204.
Grand Prix d’Espagne
Essais Libres 3 : Leclerc, Verstappen et Russell dans un mouchoir de poche
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Les conditions étaient particulières. Le mercure affichait 35°C dans l’air et 50°C au contact de la piste, et cela a peut-être suffi pour faire tirer les rebonds dont la machine de Brackley était la proie depuis les tout premiers essais hivernaux sur ce même tracé , à février dernier. Il devrait faire encore très chaud ce week-end en Catalogne, et dimanche est annoncé comme le jour le plus chaud de la semaine. Une chance pour Mercedes ? A Miami, il y a déjà deux semaines, on sait que l’espoir avait été grand chez les Gris suite au meilleur temps de George Russell en essais libres 2. Et que tout était brusquement rediscent sur terrer les jours suivants. Toto Wolff, le directeur d’équipe de l’équipe, a expliqué sur le circuit floridien qu’il est possible d’appliquer les performances des « Flèches d’argent ».
“Alpine, c’est une suite d’occasions manquées depuis le début de la saison”
Alonso en embuscade
Cependant, le W13 a roulé ce vendredi au Nord de Barcelone avec un kit aérodynamique révisé, notamment un nouveau fond plat, pièce qui joue un rôle essentiel dans l’effet de sol et le “marsouinage”, un phénomène de rebond provoqué par une division , au niveau du diffuseur, de la couche d’air circulant entre le sol et le fer.
Néanmoins, l’espoir est peut-être plus réel qu’aux Etats-Unis, car le W13 a aussi monté un gain de compétitivité en pneus “medium” jaunes. Avant l’utilisation des Pirelli à flans rouges dans les 20 dernières minutes, Lewis Hamilton pointe au quatrième rang, à 0″551 de la Red Bull du champion du monde Max Verstappen.
Charles Leclerc posté sur tête comme lors des essais gratuits 1 avec sa Ferrari plus à l’aise que la Red Bull dans les virages rapides – l’écurie autrichienne est d’accord sur ce diagnostic, les Mercedes ont donc brûlé la politesse à Carlos Sainz (Ferrari), sur la sellette après une série d’erreurs depuis le début de saison, et Max Verstappen, que n’a peut-être pas poussé sa monoplace autant que d’habitude. L’Espagnol et le Mexicain sont classés en quatre et cinq plages, à 0″320 et 0″336.
Fernando Alonso (Alpine) encore excellent sixième, à 0″553, et on demande comment il fait, Sergio Pérez (Red Bull), septième, encaissé 0″962, un retard trop conséquent pour s’attarder dessus.
D’autre part, Lance Stroll (Aston Martin), Yuki Tsunoda (AlphaTauri) et Daniel Ricciardo (McLaren) sont ceux qui ont instantanément tenté de faire semblant d’être dans un autre. Le Canadien, le Japonais et l’Australien sont classés treizième, quatorze et quinze à plus de 0″2 du groupe qui les a précédés. Juste devant des Alfa Romeo qui ne sont pas sûrs de chasser le chrono autant que leurs rivaux.
Grand Prix d’Espagne
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Grand Prix d’Espagne
“C’est formidable” : revit Mercedes, le W13 ne marsouine plus en ligne droite
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