Ce vendredi 20 mai, France 3 diffusait le documentaire Romy, femme libre, dans lequel on apprenait notamment que la comédienne s’est battue contre Harry Meyen pour obtenir la garde de leur fils, David.
Le comble du bonheur ? “D’aimer. Totalement. Toute une vie“, rétorquait Romy Schneider, au reportage du documentaire de France 3, Romy, femme libre, diffusé ce vendredi 20 mai. Si elle était aimée, elle était souvent mal aimée. C’était le cas avec son premier mari, Harry Meyer, connu peu après sa douloureuse séparation d’avec Alain Delon. c’est au printemps 1965, à Berlin, que leur chemin s’est croisé. Le dramaturge allemand a quarante ans. Quatorze de plus que Romy Schneider. Surtout, il vénère le théâtre et n’a que mépris pour le cinéma. A tel point qu’il ne manque pas de faire de noms que vous remarquez désobligeante à sa femme. Celle qui est allée jusqu’à payer son divorce pour qu’ils puissent vivre leur idylle. Celle qui a fait de lui un père.
Lors de leur mariage, Romy Schneider était en effet enceinte de cinq mois. Leur petit David a pointé le bout de son nez, le 3 décembre 1966. Mais très vite leur couple bat de l’aile. “Le mepris misogyne d’Harry est devenu insupportable“, raconte le documentaire. Harry Meyen ne se prive pas de rabaisser sa femme, en public, lors d’interview. Alors Romy Schneider s’éloigne et multiplie les aventures de tournages – à l’urge de celle avec Jean-Louis Trintignant sur la tournée du film Le Train. En 1972, elle décide finalement de quitter Harry Meyen. Romy Schneider à 33 ans est plus radieuse que jamais. Leur divorce – houleux – ne se finalise que sept ans plus tard. Non sans peigne.
L’exigence de Harry Meyen pour accorder à Romy Schneider la garde de leur fils
L’un et l’autre veulent la garde de leur fils unique. Harry Meyen dans le lui à une seule condition : récupérer l’argent de la fortune de la star en échange. “Pour avoir la garde de David, elle n’hésite pas à cède à Harry Meyen six millions de francs, soit plus quatre millions d’euros. Du jamais vu pour l’époque !“, explique le documentaire. Et de surenchérir : “Nous sommes au milieu des années 1970 et une fois de plus, elle inverse les rôles en étant celle qui paie. Toujours un détachement vis-à-vis L’argent qui n’est pas pour elle qui a un moyen d’acheter sa tranquillité d’esprit.” “En réalité, j’étais simplement en train d’avancer sur mon temps», analyse Romy Schneider, avant d’assurer : «A une époque où il n’était nulle part question de libération de la femme, j’ai entrepris ma propre libération. J’ai forgé moi-même mon destin et je ne le regrette pas“. Une féministe avant l’heure.
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